VGE veut remplacer le suffrage universel par les sondages
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le 1er mars 2006
Estimant hier soir depuis l’Angleterre que « le rejet en France du traité constitutionnel a été une erreur qui devra être corrigée », Valéry Giscard d’Estaing conteste une fois encore la légitimité du suffrage universel en France.
En proposant de soumettre à nouveau les parties I et II du traité à référendum et de faire ratifier la partie III par le Parlement, il infantilise le peuple français, mettant en doute sa capacité à décider de son propre avenir. Ce n’est ni plus ni moins que le remise en cause de son droit inaliénable et sacré à disposer de lui-même. C’est une remise en cause de la République de 1789 et de la démocratie française.
De la part d’un ancien ministre du Général de Gaulle et ancien Président de la République, de telles déclarations sont inacceptables.
VGE a cru pouvoir étayer son propos sur des sondages qui démontreraient que « les Français n’étaient pas contre le traité », comme si les sondages pouvaient remplacer le suffrage universel. A ce compte, il serait tout aussi légitime d’abolir l’euro, puisque, sondages après sondages, une très nette majorité de Français affirme regretter le franc (61%, le 15 juin 2005) et juge très négativement l’impact économique de la monnaie unique (68%, le 19 janvier 2006).
Contrairement à ce qu’affirment à l’unissons certains ministres et éditorialistes, les représentants du PS, de l’UMP, de l’UDF et les fonctionnaires européens, le 29 mai n’est pas un accident de parcours qui doit être corrigé. Il exprime au contraire la volonté nette et massive du peuple français en faveur d’un changement radical de cap européen.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député-Maire d'Yerres
Président de Debout la République