Hausse du gaz : les Français commencent à payer la privatisation des services publics
COMMUNIQUE DE PRESSE
23 janvier 2006
En 2000 à Lisbonne, la France de Lionel JOSPIN et Jacques CHIRAC a capitulé sur la libéralisation du secteur de l’énergie que lui imposait l’Union européenne.
Six ans plus tard, les Français commencent à en payer le prix fort. En effet, cette libéralisation signifie concrètement :
- la disparition progressive d’un service public ressenti à juste titre comme partie intégrante du patrimoine national,
- un renchérissement des tarifs de l’énergie alignés par le haut sur ceux de nos voisins
- et la captation de profits gigantesques par des intérêts privés au détriment de la communauté nationale.
Cet abandon du patrimoine national, dicté par le dogmatisme ultralibéral des hauts fonctionnaires bruxellois, est inacceptable. Hélas, les garanties instaurées par les gouvernements successifs pour maintenir un droit de regard de la puissance publique dans ce secteur stratégique, sont balayées les unes après les autres.
Aujourd’hui, la forte hausse du tarif du gaz, uniquement justifiée par des objectifs de rentabilité incompatibles avec une mission de service public, est la goutte d’eau qui fait déborder le vase !
C’est pourquoi l’élection présidentielle devra là aussi être le moment d’une véritable explication sur l’avenir du service public de l’énergie. Pour ma part, je proposerai une porte de sortie à cette privatisation larvée, contraire à l’intérêt général.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député-Maire d'Yerres
Président de Debout la République