Disparition du 12 : la libéralisation du n'importe quoi
COMMUNIQUE DE PRESSE
3 avril 2006
La disparition du 12, numéro historique des renseignements téléphoniques, s'opère dans les pires conditions qui soient.
A un service simple, peu coûteux et transparent dans ses tarifs, la " main invisible du marché " substitue une complexité kafkaïenne, une totale opacité tarifaire et des surcoûts tous azimuts.
L'Etat est responsable de cette libéralisation du n'importe quoi, qui incarne ce qu'il ne faut plus faire en matière de dérégulation.
La libéralisation de certains services publics peut être une chance pour la France et les Français, à condition que l'Etat joue tout son rôle en maîtrisant réellement les dérives qui l'accompagnent inévitablement : hier, il a été inerte face à la croissance externe mal conduite de France Télécom, qui lui a présenté une note de 70 milliards de francs à la charge des contribuables. Aujourd'hui, les pouvoirs publics doivent sérieusement reprendre en main les renseignements téléphoniques et, plus généralement, les conditions de la concurrence sur ce marché à hauts risques pour les consommateurs.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député-Maire d'Yerres
Président de Debout la République