Notre beau pays a bien de la chance : les télés nous l'ont dit et redit, avec ce sens de l'analyse critique et du recul qui caractérisent si bien nos élites journalistiques…
De quoi s’agit-il ? De l’équipement de nos Pandores.
À partir de maintenant, c’est en « SUBARU » que vous serez coursés par la Gendarmerie française, avant votre retrait de permis et votre forte amende (en euros !).
Autrement dit, l’État français, qui paie ses gendarmes avec les impôts payés par les travailleurs de chez PSA et Renault, met ces derniers au chômage…
Ce n’est déjà pas rien !
Mais, quand on dit de surcroît que c’est le « Cahier des Charges » de la Gendarmerie (dirigée, pour la galerie, par MAM et en réalité par Sarkosy) qui ne permettait pas de trouver un « bon véhicule » dans la production française, on entre en plein cauchemar…
Ainsi, nos « autorités de tutelle » ne savent pas rédiger un texte aussi élémentaire ! Qu’ils s’inspirent donc des japonais, et comptent combien de véhicules français dotent les forces de police de l’Empire du soleil Levant …
Mieux encore ! Que disent nos « princes européens », censés promouvoir une « PUISSANCE ÉCONOMIQUE » entre les 25 ??
RIEN !! Finie aussi feue la « Préférence communautaire » ! À tout prendre, pourtant, ces bolides auraient pu provenir d’Allemagne ou d’Italie, où il se murmure qu’on sait (aussi) fabriquer de belles voitures…
On pourrait au moins faire payer une partie de nos prestations de chômage par ces importations, par la TVA SOCIALE mais, à part Nicolas DUPONT-AIGNAN, qui la défend vraiment ??
Voilà donc le libéralisme sans régulation à l’œuvre, sous l’œil de Seillière, Barroso, Hollande et Sarko.
Ainsi, quand les dernières usines françaises agoniseront, il sera (enfin) proposé une « réforme », une véritable « rupture » : en finir avec le SMIC et « s’ouvrir sans complexe à la compétition mondiale », en prenant exemple sur Chinois et Indiens, qui montrent si bien comment vivre avec quelques euros, sans vacances, tout en « réhabilitant le travail » !
Heureusement, quelques français (sans importance : 55 %) ont l’air de ne pas s’enthousiasmer pour cette riante perspective, depuis le printemps dernier et le Référendum.
Christian LECHEVALIER de Debout la république (cf www.deboutlarepublique.com )