Les pompiers sont de plus en plus agressés

http://francetoujours.blogspot.com

Citation :

Les Pompiers font de plus en plus l'objet d'agressions

728 agressions en 2005 affectant 1 124 pompiers: tel sont les chiffres concernant les pompiers. Des chiffres effrayants: 71 Guet-apens tendus aux soldats du feu ( sources officielles, il y a les sources officieuses aussi), 430 plaintes de soldats du feu, 58 ITT (Interruption Temporaire de Travail): ce qui signifie des pompiers victimes d'agressions lourdes et dont le but était le mal. Mais naturellement, ce que je pense et ce que vous devez penser lecteur se confirme: 45 % des incidents, violences se sont déroulés dans les quartiers populaires.

Le premier syndicat des sapeurs-pompiers professionnels (SNSPP-CFTC) appele à une répression plus importante des actes de violence. "Nous perdons un temps précieux alors que les populations des quartiers, honnêtes à 99 %, ont le droit d'être secourues. Si nous n'intervenons plus, alors ce sera vraiment des zones de non-droit" explique Mr Ségura, responsable départemental de l'Essone.

En réponse voici la trouvaille du ministère de l'intérieur (dont Sarkozy est à la tête): "rédiger un Guide national de référence (GNR) sur les violences urbaines", regroupant des conseils de comportements à tenir dans ces situations. Rappelons tout de même qu'en cas d'aggressions, les pompiers ne peuvent se défendre: ils perdront au tribunal.

labrisure a écrit:

http://francetoujours.blogspot.com

Citation :

Les Pompiers font de plus en plus l'objet d'agressions

728 agressions en 2005 affectant 1 124 pompiers: tel sont les chiffres concernant les pompiers. Des chiffres effrayants: 71 Guet-apens tendus aux soldats du feu ( sources officielles, il y a les sources officieuses aussi), 430 plaintes de soldats du feu, 58 ITT (Interruption Temporaire de Travail): ce qui signifie des pompiers victimes d'agressions lourdes et dont le but était le mal. Mais naturellement, ce que je pense et ce que vous devez penser lecteur se confirme: 45 % des incidents, violences se sont déroulés dans les quartiers populaires.

Le premier syndicat des sapeurs-pompiers professionnels (SNSPP-CFTC) appele à une répression plus importante des actes de violence. "Nous perdons un temps précieux alors que les populations des quartiers, honnêtes à 99 %, ont le droit d'être secourues. Si nous n'intervenons plus, alors ce sera vraiment des zones de non-droit" explique Mr Ségura, responsable départemental de l'Essone.

En réponse voici la trouvaille du ministère de l'intérieur (dont Sarkozy est à la tête): "rédiger un Guide national de référence (GNR) sur les violences urbaines", regroupant des conseils de comportements à tenir dans ces situations. Rappelons tout de même qu'en cas d'aggressions, les pompiers ne peuvent se défendre: ils perdront au tribunal.

Pour faire des propositions a la SARKO-PIPEAU-DEMAGO je trouve qu'obliger les pompiers à avoir des VL blindés et des tenues anti agressions serait une bonne idée

Franchement là il dépasse les bornes , qu'il fasse un stage (et sans caméra) de quelques jours avec des pompiers de banlieus et là il comprendrais que la politique ce n'est pas que du marketing

Tout à fait d'accord avec toi, remilitarisons la profession.

Citation :

Pompiers agressés dans le "9-3"

Guets-apens, jets de pierres........Ceux qui font profession d'aider et de sauver les autres, souvent au péril de leur vie, ont dû apprendre à être de + en + vigilants lors de leurs interventions dans les cités difficiles.

Mais un nouveau cap vient d'être franchi avec l'agression délibérée de 5 sapeurs-pompiers de Paris, le 26 juin. Vers 11h30, un véhicule de secours à victime (VSAV) de Drancy, dépandant de la 13ème compagnie basée à Aulnay-sous-bois, transporte une vieille dame de 80 ans à l'hopital. A hauteur de la cité Casanova, au Blanc-Mesnil, un véhicule les dépasse : "Ils ont commencé à nous faire des "doigts" et à nous insulter", raconte le chef Eddy, visiblement choqué. Arrivé à leur hauteur, il demande des explications à la bande, qui réagit aussitôt en se précipitant sur lui : " Ici, c'est chez nous, on fait ce qu'on veut"

Les coups pleuvent. Mathieu, jeune chef d'équipe de 19 ans, cours au secours de son supérieur. C'est sur lui que va se concentrer toute la haine des agresseurs. Coups de poing, de pied, traîné au sol, écrasé sur un muret, il est sauvé du lynchage in extremis par ses camarades : " S'ils avaient eu des armes, ils nous auraient tiré dessus, ils avaient vraiment la haine ", confient-ils.

Alors que Mathieu se traîne à quatre pattes pour rassurer la vieille dame qu'ils transportent, les voyous se saisissent de bâtons et de barres de fer. La violence du choc est telle que le bois se brise sur la jambe du jeune sapeur. L'un des voyous va même jusqu'à monter dans le camion pour s'emparer des clés afin de l'empêcher de repartir. Ludovic, un des pompiers, arrive à négocier pour les récupérer. Il est originaire de Tremblay, dans le 9-3 : " ça aide à discuter avec eux " , reconnait-il. Quand les pompiers réussissent à appeler la police, les voyous s'enfuient en courant, laissant leurs véhicules sur place : "On vous connaît, on va vous mettre une balle ", menacent-ils.

" C'est la première fois que j'ai eu peur pour mon équipe ", souffle Eddy. Trois agresseurs sur cinq ont été identifiés, deux interpellés. Eddy a accepté de se rendre à la confrontation, malgré les risques, parce qu'il sait que c'est un des seuls moyens pour que ces voyous ne soient pas immédiatement libérés. Mathieu souffre de contusions multiples et d'une ITT de 13 jours. A l'hopital, il a croisé un de ses agresseurs. Dans ses yeux il y a la peur : " Je vais devoir reprendre le RER : je sais que je ne serais pas tranquille......"

Valeurs actuelles du 7 juillet 2006

Et dire que les pompiers ne sont même pas classé à risques