AFP - Le président du Mouvement pour la France (MPF), Philippe de Villiers, a déclaré vouloir "remettre la France en ordre" en présentant son "projet présidentiel" mercredi à Châlons-en-Champagne première étape de son "tour de France".
"Mon projet présidentiel peut se résumer par une phrase: remettre la France en ordre. Ce que je propose, je suis le seul à le proposer aujourd'hui parmi les candidats à l'élection présidentielle", a déclaré M. de Villiers.
"Le vote Le Pen est un vote de désespoir. Le vote Villiers est un vote d'espoir", a-t-il indiqué, interrogé sur la différence entre son programme et celui du président du FN.
"Et le vote Sarkozy est un vote trompeur. Derrière son apparente fermeté, il y a un grand laxisme", a-t-il ajouté, se déclarant "certain d'être candidat, oui, et d'avoir les signatures, je l'espère, on ne peut jamais être certain de rien".
"Remettre la France en ordre, c'est ce que pense 70% des Français. Même Sarkozy et Ségolène Royal de temps en temps viennent sur ce terrain", a-t-il encore estimé.
Son projet comprend cinq points: "Stopper l'immigration et l'islamisation", "soutenir la France qui travaille", "lancer une grande politique familiale", contre le mariage homosexuel, "faire l'Europe avec les patries et non avec la Turquie" et "encourager la France rurale contre le tout-banlieue".
"Je propose non pas une immigration subie, comme le PS, ni une immigration choisie, comme l'UMP, mais une immigration zéro", a détaillé M. de Villiers.
"Je propose qu'on expulse tous les islamistes soupçonnés de terrorisme. J'ai aussi proposé au moment de la crise des banlieues la déchéance de la nationalité française pour les actes de terrorisme", a-t-il ajouté.
M. de Villiers propose aussi une "charte républicaine pour la construction des mosquées" qui prévoit des "conditions draconiennes": "interdiction de la polygamie, des mariages forcés, des financements étrangers".
"Libérer le travail, cela veut dire abroger les 35 heures et abroger la date-couperet de l'âge de la retraite", a-t-il poursuivi, soulignant que "Nicolas Sarkozy appartient à l'UMP qui n'a pas abrogé les 35 heures".